Éléments de Background

Histoire

Avant les valiens, la terre d’Ambervale était principalement peuplée d’animaux et de végétation. Ce fut Primordium le premier à donner une “conscience” à des êtres qu’il créa de ses mains, les nommant “valiens”. Parfaitement équilibrée entre corps et esprits, cette race se propagea à grande vitesse à travers le monde. En grande partie nomade, les Valiens redoublèrent d’ingéniosité et devinrent capables d’inventivité ; celle-ci d’autant plus perceptible au travers de leurs outils et fabrications révolutionnèrent les unes après les autres. Le feu, la roue, la poterie, le tissage… Les découvertes s’enchaînèrent et les premiers artisans du monde s’outillèrent pour gravir les paliers de la chaîne alimentaire jusqu’à la dominer. Cependant, Primordium s’interrogea : ses créations semblaient ne pas avoir la sagesse nécessaire pour percevoir les énergies magiques les environnant. Il eut alors l’idée de confronter ses premières créations à de nouvelles, dotés de cette sagesse particulière : il créa donc les Elfes. 

Cependant la première rencontre entre les valiens et les elfes fut loin de ce que le divin pouvait imaginer. Les elfes, profondément sédentaires et partisans de l’immobilisme de par leur imposante longévité, rencontrèrent les valiens, éminents inventeurs et créateurs nomades parcourant le monde en quête de nouvelles contrées à explorer. De nombreux conflits furent inévitables de part l’opposition fondamentale entre ces deux races. De même, ces derniers ne manquèrent pas de s’affronter afin de se partager les divers territoire du monde d’Ambervale. Par conséquent, les valiens s’installèrent et abandonnèrent l’itinérance pour se consacrer à l’élevage, l’agriculture et la construction de leurs cités; instaurant de véritables frontières avec les royaumes elfiques. Contrairement à ce qu’ils pouvaient imaginer, les Valiens peinèrent à se défendre face à cette race capable de prouesses surnaturelles ; ils durent redoubler d’inventivité pour mettre au point des armes et inventions capables de rivaliser avec leurs rivaux. Petit à petit, les conflits s’apaisèrent entre les deux races, chacune commençant à percevoir l’intérêt de l’une pour l’autre. Les valiens commencèrent à troquer leurs compétences artisanales et par extension leur créativité en échange des enseignements magiques des elfes. Finalement, les rivaux devinrent complémentaires et se partagèrent le monde. 

Bien que le monde d’Ambervale soit en paix, le Panthéon fut quant à lui agité par les rivalités opposant les divins. Ashera et ses conspirateurs, jaloux de Primordium, tentèrent de donner vie et conscience à leurs propres créations, en vain. Certains de ces divins allèrent jusqu’à se saisir des créations de Primordium pour les altérer et s’en réclamer créateurs. La guerre éclata finalement entre les divins, faisant des mortels les premières victimes de celle-ci. Une grande partie de la population valienne fut décimée, autant que celle des elfes. Ils virent naître de nombreuses races dédiées à la guerre, toutes plus puissantes et impressionnantes les unes que les autres ; mais également celles se dédiant à la reconstruction du monde une fois la paix revenue. Les valiens durent rebâtir leur civilisation, devant prendre en compte leurs nouveaux voisins. Face à leurs multiples rivaux, ils se regroupèrent en de grandes nations, leur nombre croissant semblant être devenu leur principale force dans cette nouvelle époque. Et bien que les divers royaumes et empires valiens aient pu connaître guerres et affrontements de part quelques divergences culturelles, ceux-ci manifestèrent leur solidarité les uns envers les autres lors de conflits raciaux.
Les valiens n’en demeurent pas moins ouverts d’esprit et n’hésitent pas à accueillir sur leurs terres leurs voisins, ou à eux-mêmes vivre dans des contrées aux mœurs bien éloignées des leurs. L’arrivée des Hommes-Bête en Ambervale remis cependant cette tendance en question, les valiens manifestant un accueil mitigé : certains les intègrèrent sans peine, tandis que d’autres virent chez cette espèce une forme de vie inférieure, menant à la pratique de l’esclavage en certaine contrée. Ce n’est finalement qu’une fois en Elianor que les valiens ouvrirent pleinement les bras à cette espèce.
La lutte face à la Corruption en Elianor fit émerger de nombreux héros aux origines valiennes comme Arthus de Rosandre, grand maître d’arme de la République Halbranaise ; mais aussi Yorkar Mendoc, légendaire forgeron ayant fourni armes et armures aux combattants du front.

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Dans les temps les plus modernes, les Valiens sont extrêmement répandus et cohabitent avec les autres races présentes dans la constellation d'Etherion. Leurs histoires varient d'un royaume à l'autre, mais se résument à une ligne directrice générale tracée par les conflits globaux ralliant toutes les cités sous le même blason. Sans protection du Panthéon des Douze maintenant disparu, les Valiens vétérans et nouvelles générations évoluent par leurs propres moyens, dénués d'aide divine et voués à eux-mêmes dans leurs futures aventures.

Éléments de Background

Histoire

Les Adalais étaient à l’origine des Valiens en exil après la défaite de leur nation face à une autre nation valienne. N’ayant d’autres choix que de prendre la mer pour fuir l’oppression des vainqueurs, les malheureux errèrent plusieurs mois sur les flots jusqu’à finalement voir percer à l’horizon le mont impressionnant d’une île jusqu’alors inconnue. Certaines légendes racontent qu'ils y auraient été guidés par la force des éléments, donnant naissance à la religion du Biel Chowa : un culte louant les Dieux Élémentaires issus du Panthéon des Douzes. Posant pied à terre, ils décidèrent de nommer cette île Adale, en faisant leur nouveau foyer. Cependant, les courageux colons eurent beaucoup de mal à rester au sommet de la chaîne alimentaire, cette île peuplée de nombreuses créatures aux pouvoirs magiques extrêmement puissants. Petit à petit, certains résidents d’Adale virent leurs pouvoirs magiques devenir de plus en plus puissants à leur tour et purent rivaliser avec les entités autochtones jusqu’à se faire une place au sein de l'île. Ainsi s’instaura la Royauté d’Adale, avec à son service plusieurs grandes familles se désignant comme des “clans”.
C’est en explorant les profondeurs de l’île que le Roi fit la découverte d’un Puit Magique en son cœur : une source où la magie y était si puissante qu’elle y était visible et tangible à l’état liquide. Ce puits demeura un secret jalousement gardé par la royauté adalaise, craignant que ce dernier ne puisse attirer les convoitises d’autres nations. 

Petit à petit, l’existence d’Adale commença à se faire connaître du reste du monde. Nombreux navires, surtout elfiques, ne tardèrent pas à mouiller au port de cette île mystérieuse. La puissance magique se dégageant d’Adale attira nombreux curieux, mages et scientifiques; d’aucun ne parvenant à expliquer ce phénomène, le secret du Puit demeurant très férocement gardé. Il est d’ailleurs certain que quelques curieux trop insistants aient pu connaître une fin tragique. 

Le temps passant, un écart se creusa au sein de la population adalaise. En effet, alors que certains demeuraient “ordinaires”, d’autres commençaient à manifester des traits physiques atypiques : leurs cheveux avaient la même couleur que leurs yeux; parfois rouges, verts ou bleus… Des couleurs jusqu’alors jamais vues au sein de la race valienne. Et plus effrayant encore que leurs atypicités physiques : leur puissance magique semblait croître elle aussi de génération en génération, si bien qu’ils finirent par être désignés comme des “variants”. Très vite, c’est une part non négligeable de la population de l'île qui commença à souffrir de cette mutation, suscitant une peur grandissante chez ceux jusqu’alors épargnés par la “maladie”. Aussi ceux-ci décidèrent de mettre fin à cette engeance et de mener une grande purge. La guerre civile qui s’ensuivit opposa les valiens ordinaires aux variants, ces derniers emportant la victoire sans grande difficulté, leurs dons magiques les aidant prodigieusement. Cependant, ceux-ci constatèrent que leur “mutation”  et l’utilisation intensive de leurs pouvoirs avaient  un impact non négligeable sur leur santé, leur essence vitale bien trop rapidement consommée par leur puissance magique jusqu’à désintégrer leurs corps. Nombreux variants périrent du “Mal-Magique”, ainsi fut-il nommé ; et les médecins adalais ne tardèrent pas à chercher un moyen de stabiliser cette puissance autant destructrice pour le monde qu’eux-mêmes. C’est finalement après de nombreuses recherches qu’un remède fut mis au point, permettant à tout à chacun de préserver sa vie en stabilisant la puissance magique dans leur corps. Les désignés “variants” étaient désormais devenus une race à part entière, une variante valienne dont la magie coule dans les veines, connue sous le nom d’Adalais.
Après la déchéance du Roi d’Adale, l’île s’organisa autour des derniers clans encore debout, chacun s’administrant indépendamment. Seules la finance, la justice et la police étaient gérées par un pouvoir central. De là, la société Adalaise moderne se développa, et essaya d’oublier cette guerre fratricide par honte et par dégoût. 

Quelques siècles plus tard, en l’an 97 d’Ambervale, l’île fut frappé d’une catastrophe surnaturelle sans précédent : l’ouverture des fractures de Nerval destabilisa le Puit Magique de l'île, causant une éruption volcanique d’une intensité destructrice. L’île toute entière fut ravagée par les torrents de lave jusqu’à sombrer sous les eaux. Les adalais n’eurent d’autres choix que de fuir leur foyer dans la hâte et dans le désordre, se trouvant propulser aux quatres coins du monde. Parfois accueillit comme de grands maîtres magiques, d’autrefois comme des monstres, chaque Adalais connaît le souvenir de la perte de sa demeure et le sentiment d’avoir perdu ses racines.

Ceux-ci parvinrent à s’intégrer au sein des différentes nations les ayant accueilli. Préservant leur propre bagage, ils embrassèrent de nouvelles cultures et visions du monde bien différente de celle de leur île natale à présent détruite. L’arrivée en Elianor fut un nouveau déchirement pour les adalais ayant déjà perdu leur foyer une première fois, mais cela leur offrit également la résilience leur permettant de rebondir malgré les épreuves.
Au cours de la guerre contre la Corruption d’Elianor, de nombreux adalais s’illustrèrent comme la présidente de la République Halbranaise, Komachi Vogafis; ou encore la cheffe des Chevalier d’Orion, la regrettée Alays, tombée au combat en Ordaly. 

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Dans les temps les plus modernes, les Adalais ne passent pas inaperçus. Ils vivent au sein des différentes nations du monde et racontent avec nostalgie les histoires de leur île natale à qui désire l’étendre. Loin d’être enfermé dans le passé, les Adalais vont de l’avant ; ils évoluent. Ils portent leurs traditions dans leur cœur et les transmettent, les incarnent. Ainsi nul personne n’oubliera le nom d’Adale dans la constellation d’Etherion.