Éléments de Background

Histoire

Primordium, confronté au manque de sagesse de ses premières créations, créa les Elfes : des êtres profondément sages, capables de comprendre le sens du monde et d’en percevoir les plus subtiles ficelles. Cependant, il ne pouvait créer des êtres parfaits. Ainsi, il s'abstient d’offrir à ses nouvelles créations les mêmes talents que les précédentes, les privant ainsi d’inventivité et du talent de la fabrication. 

Les premiers Elfes ouvrirent les yeux au cœur d’une imposante forêt du monde d’Ambervale. Ils s’installèrent à l'abri des grands feuillus et construisirent leur premières demeures dans le creux des branches.  Bien vite, les Elfes se développèrent autour du plus grand arbre de leur forêt de naissance qu’ils désignèrent comme Arbre-Monde. Car c’est ce qu’il représentait à leurs yeux : l’entièreté de leur monde. Replié sur eux-même et sédentaire, ce n’est que bien plus tard que les Elfes firent la découverte d’autres territoires au-delà des bordures de leur forêt originelle. Mais cette découverte ne les poussa pas à s’aventurer bien plus loin, bien au contraire. Conscient à présent d’un ailleurs, ils ne tardèrent pas à se préparer et s’armer pour préserver leur monde d’une quelconque menace venue d’au-delà de l’orée de leurs bois. Ils se fondèrent dans la nature les environnant, et épousèrent les énergies magiques et naturelles du monde. Les premiers mages elfiques virent le jour, enseignant leur savoir à leurs semblables jusqu’à ce qu’aucun Elya n”ignore l’art magique.
Et finalement, ce qu’il devait arriver un jour arriva. Une peuplade valienne pénétra au sein de la forêt-mère, provoquant la première rencontre entre les deux races conscientes du monde d’Ambervale. Les Elfes repoussèrent les envahisseurs farouchement. Mais leur existence à présent connue, d’autres valiens ne tardèrent pas à passer la frontière de leur forêt ; qu’il s’agisse d’une réelle invasion ou d’un pur hasard. Petit à petit, les Elfes prirent exemple sur ces voyageurs itinérants et commencèrent à leur tour à sortir de leur forêt. Ils colonisèrent les territoires environnants, ce qui ne manqua pas de causer de nombreux conflits et affrontement avec leur voisin. Face aux outils et armes des Valiens, les Elfes redoublèrent de magie. Et contrairement à ce qu’ils pouvaient imaginer, les Elfes peinèrent à se défendre face à cette race capable de sans cesse évoluer et se renouveler, de génération en génération ; ils durent redoubler d’ardeur et de recherches afin de parfaire leurs connaissances magiques et tenir la cadence face à leurs rivaux. 
Petit à petit, les conflits s’apaisèrent entre les deux races, chacune commençant à percevoir l’intérêt de l’une pour l’autre. Les Elfes acceptèrent de sensibiliser les valiens aux arts magiques en échange des secrets de leurs techniques artisanales. Finalement, les rivaux devinrent complémentaires et se partagèrent le monde. 

 Le conflits opposant Primordium et les loyaux d’Ashera mena à la Guerre des Dieux, faisant des mortels les premières victimes de celle-ci. Une grande partie de la population elfique fut décimée, autant que celle des Valiens. La plupart des forêts furent détruites et l’antique Arbre-Monde chua dans les flammes, causant un profond sentiment de désespoir dans le cœur des Premiers Elfes. Nombreux prirent les armes pour se battre aux côtés des Dieux ; beaucoup d’entre eux virent et furent marqués par les horreurs de l’affrontement, transmettant aux générations suivantes l’horreur de Primordium et la foi envers les Douzes. A la fin de la guerre, les Elfes effacèrent Primordium de leur Panthéon et renièrent leur créateur, se dédiant exclusivement au culte des Douzes. Tout comme les valiens, ils virent naître de nombreuses races dédiées à la guerre, toutes plus puissantes et impressionnantes les unes que les autres ; mais également celles se dédiant à la reconstruction du monde une fois la paix revenue. Les Elfes ramassèrent les cendres de l’Arbre-Monde et les dispersèrent aux quatre coins du monde d’Ambervale, priant pour rendre la terre à nouveau fertile et permettre aux forêts de repousser à nouveau. Les Elfes cohabitèrent avec les peuples valiens quelques siècles. Puis, aidés par Liutas, ils purent retrouver leurs forêts, de nombreux nouveaux Arbre Mondes ayant vu le jour. Le peuple Elfe se divisa en plusieurs royaumes, certains allant même au-delà de leur premier environnement pour coloniser île, montagne ou désert ; dans le sillage des autres races évoluant dans le monde les environnant. Les royaumes elfiques vécurent pour la plupart en harmonie les uns avec les autres; ainsi qu’avec leur voisin. La guerre elfique la plus notable est celle ayant opposé le royaume de Forlonde et ses alliés à celui de Bael Turath, ce conflit ayant engendré la scission des races elfiques en deux : les Elyas et les Nafräats. Le terme “Elya” désignait à présent les Elfes purs, et “Nafräat” les Elfes ayant été corrompus par une magie maléfique.
Dans leur rapport aux autres races, les Elyas manifestèrent depuis toujours une attitude hautaine, parfois même supérieure. En effet, de par leur longévité la plus importante en ce monde, la plupart des croyances Elyas entretenaient l’idée qu’ils étaient la race la plus proche des Douzes, et donc bien supérieures à leurs voisins. Ce racisme se manifesta davantage lors de l’arrivée des Hommes-Bêtes sur Ambervale, ceux-ci perçu comme une menace par la plupart des peuples elfiques et ayant connu un destin tragique entre leurs mains.
En Elianor, les Elyas furent grandement déstabilisés. La perte de leurs royaumes si longuement bâti, la disparition du Panthéon des Douzes et la Guerre face à la Corruption furent des coups dur pour cette race habituée à son repli et sa croyance de supériorité. Devant affronter plus grands qu’eux, les Elyas durent s’unir aux autres races et accepter de combattre avec ces derniers sur un pied d’égalité. Les mentalités Elyas connurent un grand revirement, venant même jusqu’à renouer avec leurs frères Nafräat, jusqu’alors férocement ostracisés. La race Elya vit naître de grandes figures de l’histoire comme Isakiel Rav’Calina, prince de Forlonde et vétéran de la guerre face à la Corruption. 

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Dans les temps les plus modernes, les Elyas ont quitté leurs forêts et leurs royaumes millénaires pour se concentrer sur le présent. Privés des Douzes qui jusqu’alors était leur seul repère, les Elyas doivent prendre leur propre décision. Se fondant avec les autres races, ils ne peuvent cependant se défaire de leur sentiment de supériorité qui les a toujours caractérisés, cela pouvant parfois leur causer quelques soucis. Grands mages et savants, ils partagent leur savoir aux nouvelles générations et à qui le méritent à leurs yeux. Ne sont pas rares les Elyas qui se laissent tenter par l’aventure dans l’Etherion, inspirés par ceux qui les ont précédés, rêvant de devenir de grands héros marquant l’histoire.

Éléments de Background

Histoire

L’origine des Nafräats se trouve dans le sang. Et pour la comprendre, il faut se replonger dans une guerre très précise de l’histoire elfique : celle qui opposa Forlonde et ses alliés au royaume de Bael-Turath.
Bael-Turath était un royaume elfique étendu et puissant. A sa tête, l’Impératrice Rouge avait conquis de nombreux territoires et avait étendu son royaume sans relâche. Cependant, des conflits internes commencèrent à se faire entendre, et une famine frappa le royaume après des circonstances climatiques désastreuses. Très vite, la guerre civile éclata et le royaume s’en trouva fortement affaibli. L’un des royaumes elfiques voisins, Forlonde, vit alors l’opportunité de défaire Bael-Turath et de s’étendre lui-même. Il se lance alors dans un assaut d’envergure à la conquête de Bael-Turath. L’Impératrice Rouge vit une grande partie de ses troupes décimées, nombreux hommes et guerriers furent tués, laissant derrière eux orphelins et veuves.
Incapable d’accepter ce massacre et sa propre défaite, l’Impératrice Rouge convoqua les plus puissantes mages encore vivante de son royaume et réalisa un rituel connu sous le nom de la Lune Sanglante. Apparut alors un démon, connu sous le nom de Donom. L’Impératrice sacrifia sa vie et celle des trois matriarches des Grandes Maisons de Bael Turath en échange du triomphe de son peuple. Baignant dans leurs propres sangs, l’Impératrice et les trois Matriarches virent leur peau devenir mauvâtre, des cornes pousser sur leur crâne et une queue apparaître dans leur dos. La bénédiction, ou malédiction, de Donom se propagea à travers tout le royaume, transformant chacun de ses habitants en une créatures aux traits et à la puissance démoniaque. Avec leurs pouvoirs nouvellement acquis, les matriarches rétablirent l’ordre au sein de Bael Turath. Les derniers hommes et les nombreuses femmes se lancèrent à corps perdu dans la bataille face à Forlonde jusqu’à finalement les repousser au-delà de leur frontière.
Cependant, cette étrange transformation ne passa pas inaperçue aux yeux des autres royaumes elfiques. Ceux-ci renièrent les habitants de Bael-Turath, les désignant comme des “Nafräats”, des elfes au sang impur et corrompus par le mal. Les elfes purs, eux, furent désignés comme les Elyas. Le dégoût des Elyas pour les Nafräats ne fit que grandir, jusqu’à ce que le royaume de Forlonde rassemble autour lui d’autres nations Elyas pour mener une nouvelle guerre, cette fois-ci dans le but de purger cette race maléfique. Les hommes furent massacrés, et les femmes furent réduites en esclaves. L’Impératrice Rouge, défaite, fut exécutée et brûlée vive afin d’être purifiée, servant alors d’exemple pour les générations nafräat futures. Forlonde et ses alliés se divisèrent alors le royaume de Bael Turath, les Nafräats alors réduit en esclavage.
Quelques nafräats purent cependant échapper à ce sort, trouvant refuge dans les montagnes dans le sillon d’Orphelia, petite fille de l’Impératrice Rouge, ayant échappé à l'exécution. L’infante rassembla les Nafräats libres et multiplia les attaques pour libérer son peuple et déstabiliser les occupants de son royaume. Finalement, c’est dans un ultime soulèvement que les Nafräats purent prendre à nouveau possession de leur capitale, jusqu’alors aux mains de Forlonde. Assise sur le trône, Orphelia invoqua alors une nouvelle fois les pouvoirs de Donom : elle créa un épais brouillard impénétrable tout autour de la cité, la protégeant de toute intrusion… Mais empêchent également toute sortie. La dernière cité Nafräat fut plongée dans une nuit sans fin, dissimulée derrière cet épais brouillard maléfique pendant plus de 200 ans.
Durant son règne, Orphelia mena de nombreuses politiques afin de renforcer son peuple, la nouvelle Impératrice nourrissant le secret espoir de pouvoir de pouvoir se venger de ceux ayant asservi son peuple. Cependant, son rêve de vengeance se transforma en tyrannie, nombreux nafräats qui voyait en Orphelia une libératrice commencèrent à la craindre, se sentant prisonnier de sa protection. Nombreux ignorent les circonstances de la mort d’Orphelia. Certains prétendent qu’elle serait morte assassinée, tandis que d’autres émettent l’hypothèse que le brouillard aurait dévoré son énergie vitale. Sa fille, Talmaril, monta sur le trône à son tour. Et sa première décision fut de lever le brouillard, libérant le peuple nafräat après deux siècles d’enfermement. Les peaux-mauves redécouvrir le monde, loin de la prestance de leur Empire d’antan, demeurant une petite nation recluse et peu connue des autres peuples. Le souhait de revanche d’Orphelia fut abandonné par sa fille, cette dernière se concentrant à protéger son peuple à la fois des autres nations mais également de lui-même. S’ouvrant petit à petit au reste du monde, les nafräats continuèrent de souffrir de leur réputation bien au-delà des frontières des royaumes elfiques. Ainsi, peu nombreux furent les nafräat à quitter l’enceinte des murs de la cité de Bael Turath et à s’intégrer ailleurs.

Le Flash et l’arrivée des Nafräat en Elianor causa un grand changement dans la vision des Nafräat du reste du monde, mais également la vision des autres races sur cette dernière. Pendant la guerre, nombreux furent les mages et guerriers nafräat à prendre les armes pour détruire la Corruption. Rapidement, ceux-ci furent reconnus pour leurs prouesses. L’histoire se souvient notamment de la Reine de Dartolem et Championne de Khazid’hea, Iris Kerwin ; ainsi que de la très puissante archimage arcanique Azelia Binnurith Akibara-Sung Kosh-Buendia Rin, dont le nom fut également retenu pour sa complexité légendaire. 

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Dans les temps les plus modernes, les Nafräats se sont intégrés aux nouvelles sociétés. Les a prioris demeurent présents chez les races les plus anciennes, ne pouvant effacer de leur vision les caractéristiques démoniaques de leurs homologues. Les nafräats demeurent intolérant à la discrimination à leur encontre, n’hésitant pas à faire jouer de leurs puissance afin de réparer leur honneur. A ce jour, les Nafräats manifestent avec fierté leur différence et se battent pour elle. Courageux et résilient, leur repli sur eux-même ainsi que leur rancœur est à présent d’un autre âge. Au travers de l’Etherion, les Nafräats défendent leurs droits et leur légitimité avec bravoure.